jeudi 8 décembre 2016

vendredi 2 décembre 2016

Nieuil rend hommage aux soldats de la Grande Guerre

A Nieuil ce 10 novembre 2016

À l'instigation de Josiane Montoux et de l'ensemble de la section FNCR, les commémorations en hommage à nos poilus se sont déroulées avec beaucoup de faste cette année, le 10 novembre 2016 à Nieuil en Charente
Les anciens combattants ont eu à cœur de défendre le devoir de mémoire en faisant connaître l’histoire de nos anciens aux enfants et à la population ; ils ont pour cela  fait appel au musée itinérant  Albert Robin qui par ses objets, montre tous les aspects de la vie des poilus sur le front pendant la Grande Guerre : une collection riche, variée, absolument exceptionnelle et enrichie des souvenirs  personnels des familles de la région ; cette exposition a rencontré un énorme succès et n'a pas désempli, durant les deux jours où elle était ouverte aux visiteurs. Cet événement a recueilli le suffrage des autorités, qui l’ont l’honoré par leur présence, contribuant à sa notoriété et réaffirmant ainsi l'importance du devoir de mémoire aux jeunes générations.
Accueillis par Josiane Montoux, étaient présents : Monsieur le Sous-préfet, Monsieur le Député Madame la Sénatrice, Monsieur le Maire, monsieur le Vice-président départemental de la Charente , Messieurs les Conseillers départementaux , Monsieur le  Délégué militaire , Monsieur le Directeur de l'ONAC  de la Charente, Monsieur le Président national FNCR, les anciens combattants  , les enfants et leurs enseignants et l’ensemble de la population.
 






Après les discours d'usage et la visite de l'exposition, les personnes se sont rendues au cimetière au monument aux Morts pour l'hommage aux Morts, le dépôt de gerbes, avec une vibrante marseillaise chantée par les enfants.
Un très bel et spectaculaire envol de pigeons a clos la cérémonie.
La section de Nieuil a offert un sympathique  apéritif aux participants, suivi d'un repas réservé aux anciens combattants à l'auberge du village. Un travail énorme et une pleine réussite pour Josiane Montoux et la section FNCR.




 Retrouvez la vidéo de l'évènement : 


lundi 21 novembre 2016

Commémorations du 11 novembre par la FNCR


Commémoration de la Victoire et de la Paix

 11 novembre 2016.


Ce 11 novembre 1918 annonçait la fin des combats que personne n'osait plus espérer : Cette date mettait fin au long cortège de morts de blessés, de mutilés, de traumatisés, de veuves et d'orphelins qui accompagnait la Grande guerre depuis plus de quatre ans.
Dans toute la France, les élus, les anciens combattants dont la FNCR, les parents, les enfants se sont réunis au pied de leur monument aux Morts pour rendre hommage

Souvenons nous de ces soldats qui ont fait face à la situation dans tous les conflits comme les Français le font toujours quand le pays est en péril ! Rendons hommage à tous ces soldats et victimes qui ont donné leur vie pour la France ! Souvenons nous de ces 900 personnes qui journellement sont tombées pendant les 52 mois de guerre !


Souvenons nous, transmettons pour faire connaître, et ne plus subir : De plus en plus d’enfants participent aux commémoration, et les anciens transmettent ainsi le devoir de mémoire aux plus jeunes.

En Charente, la section de ST Yrieix : 

Cérémonie du 11 novembre à Saint Yrieix sur Charente : Mme Forestier Directrice de l’école Nicolas Vanier a présenté 30 enfants : 17 nouveaux élevés , plus 13 élèves pour valider leur passeport de la Mémoire. Ils ont  interprété le chant " Liberté Égalité Fraternité " du CD des" Enfantastiques" qui a ému toute l'assistance et recueilli de nombreux applaudissements. 30 passeports de la Mémoire ont été remis à ces enfants, ravis de recevoir ce petit livret.... Les familles nous  ont remercié chaleureusement.. Étaient présents une douzaines d'officiers, sous- officiers, du 1 er RIMA, et du 515 éme Régiment de transport dont un des soldats le maréchale des logis-chef a été tué en mission au Mali, son engin blindé ayant sauté sur une mine.... Nous avons rendu hommage à la mémoire de ce sous-officier, à ses  camarades ainsi qu'à son Unité......La cérémonie fut suivie d’un repas avec 38 personnes participantes ; et une remise de récompense de la médaille des 20 ans à un de nos adhérent M. Bernard Dupuis AFN. 
Jean Billy. Section de St. Yrieix 




 M. Billy président de la section FNCR délivre les passeports de la mémoire aux enfants présents 




Dans les 5 communes du Littoral : les municipalités : St. Froult, Port-des-Barques, St. Nazaire, Soubise et Moëze avec la Fédération nationale des  combattants républicain ont eu à cœur de commémorer cette journée avec une émotion particulière car cette page d’Histoire est liée à chacune et à chacun dans l'histoire familiale.

Avec une présence remarquée des enfants de l’école intercommunale de Beaugeay et de St. Froult, qui avec leurs enseignantes travaillent sur le devoir de mémoire et participent au commémorations par leurs chants. Merci à eux pour leur participation. Bieth Ch pour la FNCR


 commémoration à St. froult



Commémoration à Port-des-Barques


Commémoration à St.  Nazaire/Charente


 Commémoration à Soubise





Commémoration à Moëze




jeudi 3 novembre 2016

1 novembre : Rochefort honore ses Morts pour la France

Commémoration des Morts pour la France.







Hier 1er Novembre, comme chaque année, le Souvenir français organisait hier la cérémonie du souvenir des Morts pour la France en trois points différents de Rochefort.

En présence des anciens combattants et des autorités civiles et militaires, la commémoration a commencé au Monument aux morts, pour partir ensuite au cimetière de la Marine, avant de faire halte au cimetière civil, d'abord au premier carré militaire, puis au second.


À chaque halte, la tradition a été respectée avec cortège, lecture d'un message historique, dépôts de gerbes et sonneries réglementaires.

mardi 4 octobre 2016

Forum des associations : la FNCR se fait connaître

A Soubise , au  forum  des Associations : 




 La Section FNCR de St. Froult a participé au forum des 

associations, de Soubise :

Il est important que l’on connaisse la FNCR, cette vieille 

dame vénérable née en 1922, et ses objectifs : défendre les 

droits des anciens combattants, des veuves et des victimes 

de guerre, les informer, les réunir et créer un lien social, 

faire connaître l’histoire de nos parents, défendre le devoir 

de mémoire et le transmettre aux jeunes générations,

Procéder aux commémorations et aux hommages à ceux 

qui ont donné leur vie pour la France.

.
Ancien combattant ne signifie pas vieux combattant et la 

FNCR veut accueillir tous nos militaires qui ont combattu

dans différentes opérations ainsi que les sympathisants à 

notre cause.

N’hésitez pas à nous joindre : 

Président national : Gérard Bieth : gebieth@gmail.com



mercredi 28 septembre 2016

Témoignages d'un ancien combattant pendant la guerre d'Algérie

GUAQUERE ANDRE : SOUVENIRS 


André Guaguère, ancien combattant et président de la   Fédération FNCR de la Somme  section  d'Abbeville nous a quittés, voici quelques souvenirs qui sont des témoignages  :


Faut il être inconscient, avoir le mépris du danger, ou aimer le risque, 
pour sauver son prochain ?


Algérie, le 21 mars 1958 dans l’Oued el Khen, à Ain Tedeles, dans la région de Mostaganem, département d’Oran :
Dès la descente des camions, la 4ème compagnie est prise sous le feu des rebelles. Quatre camarades sont tués, plusieurs sont blessés. Les sections de Tirailleurs se déploient et progressent vers l’Oued où sont retranchés les rebelles, puis se mettent à l’abri des éboulis de terrain en attendant le rassemblement des différents éléments du Bataillon.
Soudain, de la droite, venant de la position de la 2ème section, arrive un tirailleur. Il erre à découvert, crie, hurle, il a tout jeté : fusil, cartouchières, casque et sac à dos. Ses gestes sont désordonnés, il avance en direction des rebelles, puis se rabat vers André GUAQUERE qui pose alors son sac mais garde son arme. Lorsqu’il arrive à sa hauteur, d’un bond, André  parvient à le faire tomber au sol et tente de lui couper le souffle en appuyant son Pistolet Mitrailleur sur la gorge pour l’empêcher de se débattre et de crier. Arrive alors en renfort un autre Tirailleur qui assomme le forcené. Celui-ci, inanimé, peut alors être évacué vers l’arrière pour être mis en protection au sein des éléments de la section.

Algérie, le 17 mai 1958, dans les Gorges de Cherfa :
La 4ème compagnie est engagée dans les gorges de Cherfa, à la recherche d’un fort élément rebelle. Celui-ci se manifeste par feu nourri et important d’armes automatiques.  
Dès lors la progression dans les gorges devient difficile, et elle s’effectue par petits groupes qui exploitent au mieux les abris du terrain.
André GUAQUERE progresse jusqu’à une corniche. Un peu en  dessous de lui se trouve le Tirailleur PRUNIER et un rebelle est en train de ramper vers lui. Il faut agir très vite. André tire une courte rafale de Pistolet Mitrailleur dans leur direction, ce qui alerte et sauve le Tirailleur PRUNIER Jean Pierre, d’une mort certaine.

Algérie, le 23 juin 1958, dans le Djebel Amour :
La 4ème compagnie du 29ème Bataillon de Tirailleurs Algériens se prépare à donner un 3ème assaut. Un tir de préparation est déclenché. Mais suite à un problème de tir, incident dû à un défaut de munition ou autre, un obus s’abat sur la compagnie et fait 8 morts et 17 blessés.
Le tir des rebelles devient de plus en plus violent, une mitrailleuse MG42 arrose la crète.
André GUAQUERE s’aperçoit qu’André LIRZIN, voltigeur de pointe, fait des efforts pour se lever. Il est couvert de sang. Un éclat d’obus lui a labouré le visage. Sous le feu des rebelles, il quitte son abri et  rejoint le blessé. Tant bien que mal, il arrive à le traîner vers l’arrière pour le protéger. Durant la manœuvre d’évacuation, il constate qu’un autre camarade, est également blessé, il a le genou éclaté. Il repart alors dans sa direction, et c’est avec beaucoup de difficultés qu’il arrive à le ramener en protection vers l’arrière, pour le mettre à l’abri. Il prodigue les premiers soins aux blessés à l’aide de pansements d’urgence, remplit leur fiche sanitaire, puis s’en retourne vers son emplacement de combat.

Algérie, en octobre 1958, région d’Ouarcenis.
La progression dans le massif de l’Ouarcenis est très difficile, depuis le matin, le 31ème Régiment de Chasseurs Parachutistes a accroché et subi de lourdes pertes.
Le 29ème Bataillon de Tirailleurs Algériens gagne la ligne de crête et découvre que des rebelles sont en train de manœuvrer en bon ordre pour gagner d’autres emplacements de combat.
Ordre est reçu de se porter dans leur direction, pour engager une manœuvre d’encerclement.
Durant la progression en terrain accidenté, couvert de végétation et de buissons denses, l’un des Tirailleurs du Bataillon, Daniel TRIGAULT, marchant tête basse, ne s’aperçoit pas du changement de direction pris par son élément. Il continue sa progression droit vers les rebelles. Ecarté de ses camarades, il va droit à la mort.
André GUAQUERE avertit alors son chef de section et lui demande un point de chute pour le regroupement, puis il part à la recherche du Tirailleur qui s’égare.
Durant cette opération les soldats du Bataillon portent tous un foulard rouge de reconnaissance. C’est ce foulard qui va sauver TRIGAULT. Durant la recherche et au bout d’un long moment, André GUAQUERE entend du bruit sans pouvoir savoir de quel camp est l’auteur de ce bruit. Il repère la personne et constate que celle-ci porte un foulard rouge.  TRIGAULT est sauvé, André le ramène alors vers le bataillon.

En conclusion, de ces différents événements, André nous confie que sa plus belle récompense est d’avoir sauvé la vie de cinq frères d’arme.

André Demaret Vice-président de la section FNCR



mardi 27 septembre 2016

Hommage national aux harkis

Rochefort rend hommage aux harkis 
et aux membres des formations supplétives, 
 25 septembre 2016

Les Harkis, sont des musulmans algériens recrutés comme auxiliaires de l'armée française durant la guerre d'Algérie de 1954 à 1962.

Chargés de lutter contre les combattants indépendantistes du Front de libération nationale (FLN), ils tirent leur nom du terme utilisé pour leurs formations, «harka» ou«mouvement» en arabe. Quelque 200.000 d'entre eux ont été recrutés par l'armée française, pendant toute la durée du conflit.

Au lendemain des accords d'Evian du 18 mars 1962, consacrant le retrait français d'Algérie, le gouvernement français rejette le rapatriement massif des Harkis.

Environ 60.000 Harkis parviennent toutefois à monter sur les bateaux pour la métropole, aux côtés des pieds-noirs, rapatriés d'origine européenne. Certains officiers bravent en effet les consignes, ne supportant pas de les abandonner.

Le 25 septembre est la journée nationale en hommage aux harkis et membres des formations supplétives.










samedi 24 septembre 2016

Cérémonie de la Libération de Rochefort - septembre 2016

En souvenir de la libération de Rochefort, 
 Septembre 1944

Ce 12 septembre, les maires de Tonnay-Charente et de Rochefort, les élus, les autorités civiles et militaires,  les anciens combattants et la population se sont retrouvés au Pont Rouge, pour rendre hommage au sergent FFI  Francis Maywurm, instituteur lorrain , tombé à l'âge de 22 ans pour la libération de Rochefort le 10 septembre 1944.










Puis Cérémonie avec dépôt de gerbes au Monument aux Morts :