samedi 21 mars 2015

Rochefort commémore le 19 mars 1962


Hommage aux Morts et Victimes de guerre, d'Algérie, du Maroc et de Tunisie.



Commémoration à Rochefort du  19 mars 1962 : date du cessez-le-feu de la guerre d’Algérie,



En présence des élus civils et militaires, des associations membres de l'Entente patriotique de Rochefort, de la FNACA (Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie)

La FNCR présente: Section de Tonnay-Charente et Section de St. Froult avec  le président FNCR national















dimanche 15 mars 2015

Le Mémorial de la Résistance et la Nécropole Nationale de Chasseneuil/ Bonnieure

 Un lieu de Mémoire et de Recueillement 




Le Mémorial de 21 m de haut  se situe sur une colline, face à la région boisée où se trouvaient  les cantonnements du maquis Bir- Hacheim.

Il raconte l'histoire de la Résistance charentaise dans cette région traversée par la ligne de démarcation.

Il est construit à partir de 1945 sur un terrain donné par le maire de l'époque, à l'origine du projet le colonel Chabanne, chef du  maquis ;  il est imaginé et réalisé par l'architecte charentais  Fernand Poncelet.

Le V rappelle la victoire et soutient la Croix de Lorraine symbole de la Résistance.

Les bas-reliefs de part et d'autre de la façade racontent la vie, les sacrifices et l'engagement dans la résistance civile et militaire des gens en vue de la libération de la France


Le mémorial comporte une crypte où reposent les principaux chefs de maquis charentais.






Histoire : 
1er septembre 1939 : la France et la Grande- Bretagne sont contraintes à la guerre contre l'Allemagne nazie
24 juin 1940 : occupation d'Angoulême, dix jours après l'entrée des Allemands à Paris
Juillet 1940 la Charente est coupée en deux par la ligne de démarcation. La zone libre correspond à peu près au Confolentais
12 octobre 1941 première exécution d'un résistant charentais
8 octobre 1942 : arrestation à Angoulême de 387 juifs qui seront déportés
Juillet 1943 : organisation de l'Armée Secrète(A.S.) et des Francs-Tireurs et Partisans Français (F.T.P.F.) en Charente
15/ 16 novembre 1943 : arrivée de Claude BONNIER, délégué militaire régional, chargé par le général de GAULLE de réorganiser la Résistanceen Charente
Mars 1944 : création de la Section Spéciale deSabotage par Jacques NANCY
31 août 1944 : libération d'Angoulême
Septembre 1944 : les maquis charentais se portent sur les poches allemandes de l'Atlantique sur les fronts de Royan et de La Rochelle
8 mai 1945 : acte de capitulation de l'Allemagne nazie





La Nécropole nationale autour du mémorial s'étend sur 2 ha et comporte les corps de 2029 résistants et soldats de la seconde guerre mondiale. S'y côtoient des tombes chrétiennes, musulmanes et israélites. De nombreux soldats des régiment de tirailleurs  y sont enterrés


C'est un parcours de mémoire sur les traces de la résistance charentaises, un moment de recueillement et de reconnaissance aux combattants de la liberté.  




samedi 14 mars 2015

La Plaquette de la FNCR

 Elle vous est destinée : 

N'hésitez pas à la télécharger, à la photocopier ou adressez vous au bureau pour en obtenir des exemplaires : elle contient toutes les infos de notre association : buts, historique, le fonctionnement, les adresses ...

elle est au service des présidents et adhérents de la FNCR ...pour en parler ..



samedi 7 mars 2015

La Vallée de la Plaine commémore la Grande Guerre

 Associations patriotiques, historiques, élus, population, tous unis par une même Histoire 




Daniel CLAUDEL Président  participe activement avec la section FNCR aux nombreuses commémorations dans ce canton où les militaires et les civils ont été durement éprouvés par les guerres : La vallée de la Plaine entre le Donon et Raon L'Etape est un axe d'accès et le lieu de terribles affrontements pour contenir le déferlement de l'armée allemande. Après un violent combat au Donon,  les bavarois pénètrent dans la vallée de la Plaine le 21 août 1914 et « la belle vallée » découvre le nouveau visage de la guerre : exécution de deux maires et deux curés sans raison valable, incendie volontaire de 63 maisons  sur 116 à Vexaincourt...

De nombreuses commémorations sont organisées en ce mois d'août 2014 dans le canton de Raon  l'Étape :
« Guerre en Vosges » et les « amis de la Hallière » installent un grand bivouac franco allemand.
Des reconstitutions de manœuvres, placées sous le signe de la Paix, sont réalisées par les groupes historiques y compris les groupes allemands,  dans une ambiance européenne et cordiale

Beaucoup de demandes afin de rencontrer les 120 personnes participantes avec conjointes, infirmières, tous au rendez-vous , les poilus, de 1914, les zouaves, le commandant d'artillerie, l'infanterie coloniale, les tirailleurs avec le matériel d'époque , notamment un camion de 1918, une cuisine roulante et une mitrailleuse Gatling...
Les spectateurs, les oreilles bouchées , restent figés lors du combat des 2 camps , mesurant mieux les souffrances physiques et morales de cette jeunesse sacrifiée à la guerre :«  Quelle connerie la guerre « avait écrit Jacques Prévert
Journée clôturée par la Cérémonie du souvenir réunissant associations patriotique, élus français et allemands, « afin de promouvoir une Euope forte et dans l'amitié »

«  Plus de 4000 soldats français ont laissé là leur jeunesse et leurs espérances ; ici la terre imbibéé du sang de nos jeunes soldats donne l'idée du prix de la liberté. Méditons le terrible exemple de courage, de foi, et d'abnégation qu'ils nous ont donné. L'histoire et le souvenir sont toujours féconds. »

 Toutes les photos :






vendredi 6 mars 2015

Jean-Marc TODESCHINI secrétaire d'État aux Anciens Combattants et à la Mémoire.

 Biographie



Né le 12 mars 1952 à 
Longwy,
en Meurthe-et-Moselle. Jean-Marc
Todeschini est le fils d'une mère au foyer
et d'un père immigré italien travaillant
dans une usine sidérurgique.

1971 : intègre l'Éducation nationale
comme instituteur. Il deviendra maître formateur, 
directeur d'école d'application
puis inspecteur de l'Éducation nationale.

1983 : entre au conseil municipal
de Talanga. Il est premier adjoint au maire
de 1983 à 1989 puis adjoint chargé
des affaires scolaires de 1994 à 2014.
Il est également président de la
communauté de communes du sillon
mosellan de 2008 à 2012.

1997 : chef de cabinet du secrétaire d'État
aux Anciens Combattants jusqu'en 2001.
2001 : élu sénateur de Moselle,
réélu en 2011.
21 novembre 2014 : secrétaire d'État
aux Anciens Combattants et à la Mémoire.


  
Le monde combattant a changé. Les défis à relever ne sont plus les mêmes. Mais les politiques de mémoire, de reconnaissance et de réparation doivent être animées d'une même ambition : préparer l'avenir.

Aussi, je m'apprête aujourd'hui, avec autant de convictions et fort de mon expérience passée, à servir le monde combattant qui a tant donné pour notre pays, mais aussi à poursuivre une politique mémorielle renouvelée à l'occasion du 70° anniversaire des années 1944 et 1945.

Nous aurons à valoriser les lieux de mémoire qui sont les témoignages de demain. Nous aurons à rendre hommage aux résistants et aux victimes des camps de l'horreur. Nous aurons à nous recueillir, dans le silence du respect des Morts. Nous aurons aussi à mettre à l'honneur les survivants et à célébrer leur courage et leur esprit de sacrifice. Nous aurons à leur donner la parole pour qu'ils nous offrent des témoignages précieux, qui leur survivront.

L'année 2015 sera celle de l'hommage de la nation à toute une génération de combattants en train de s'éteindre. En rendant cet hommage, nous valorisons et célébrons les combattants d'aujourd'hui, ceux qui continuent de s'engager par-delà nos frontières pour préserver un idéal de paix pour lequel tant de leurs aînés sont tombés.

Je veux saluer l'engagement de nos soldats d'aujourd'hui en opérations extérieures pour qui j'ai la plus grande admiration et je veux leur dire l'honneur et la fierté que je ressens à travailler aux côtés du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, pour m'assurer dela juste reconnaissance de la Nation. Elle doit être celle de toutes les Françaises et de tous les Français, mais plus encore celle de la jeunesse invitée depuis des mois à mesurer l'héritage de paix et de liberté arraché au prix de grandes souffrances.

En tant qu'ancien instituteur, je mesure parfaitement les enjeux pour la jeune génération, celle qui n'a pas connu la guerre.
« Les transformations profondes de la société française nous font un devoir impérieux de veiller au salut de notre jeunesse », écrivait le ministre de l'Éducation nationale Jean Zay dans les années 1930. Jean Zay qui fera son entrée au Panthéon le 27 mai 2015, en cette journée nationale de la Résistance.
Quatre-vingts ans après, cette phrase demeure criante d'actualité. Nous aurons ces prochains mois une occasion supplémentaire de témoigner de ce lien indéfectible entre la Défense et l'Éducation nationale. C'est notamment autour de l'enjeu de la transmission de la mémoire et de l'éveil des consciences citoyennes que ces deux institutions de la République aiment se retrouver.

Aussi, je veillerai à préserver et à nourrir le lien intergénérationnel pour que la jeunesse de notre pays, forte et fière de son histoire, avance vers l'avenir avec confiance.





jeudi 5 mars 2015

Témoignage : Le Sergent-chef Michel Poinet, pilote de chasse.


Un pilote chef de patrouille, aux plus hautes qualités militaires et professionnelles. 








 Michel Poinet est entré dans l'Armée de l'Air en I949, à tout juste 18 ans et y fera une carrière de 17 années.Sa spécialité d'origine l'amène à côtoyer des pilotes et très vite il veut être aux commandes d'un avion.

Après sa réussite au concours, le stage de pilotage au Canada, le brevet de pilote en I953, il arrive en unité : Algérie, Tunisie, Creil. Dès 1957, il repart en Algérie et se retrouve aux commandes d'un T6. Il est sergent. L'Algérie, c'est la guerre ! Il y effectuera 796 missions de guerre représentant 1622 heures de vol.
Car ce pilote de chasse devient vite un combattant intrépide, un vrai guerrier, volontaire et courageux, imprégné de sa mission. Il sera un brillant pilote, maîtrisant son avion avec une dextérité remarquable. Au mépris de tous les dangers, il harcèle les rebelles, traversant à basse altitude leurs tirs de mitrailleuses et d'armes individuelles. Ses résultats et bilans sont impressionnants.

Mais le 25 Août 1957, son avion est touché, il le ramène au terrain non sans difficulté : le T6 est troué en de multiples endroits. Cette fois est la première... mais pas la dernière, car l'avion du Sergent Michel Poinet sera atteint 10 autres fois en d'autres circonstances, avec parfois l'obligation de se poser dans le djebel, sur le ventre, avec tous les risques et périls que cela comporte. En 1957 le 25 août, en 1958 le 18 juillet et le 8 septembre, en 1959, le 10 janvier, le 9 février, le 19 mars, le I9 mai puis le 5 octobre et en I960 le 23 février. Autant de dates dont se souvient ce valeureux pilote qui chaque fois, a échappé à la mort où à la captivité.


Mais la date du 7 |uin 1960 est celle qui reste la plus gravée dans sa mémoire. Dans le massif des Aurès, pris sous des tirs intenses, le T6 est gravement touché et prend feu : c'est le crash violent, un choc brutal.


Laissons la parole à Michel Poinet : « l'ai réussi à me sortir de l'avion difficilement et au bout d'un certain temps, car ma tête avait heurté le collimateur et j'avais le visage en sang, l'ai trouvé une clairière avec un petit bosquet au milieu, je m'y suis réfugié. Dans le choc, j'avais perdu ma montre et mes cartes. Il me restait mon pistolet Herstal avec un chargeur de 9 cartouches, l'ai décidé que 8 cartouches étaient pour les rebelles et la 9° pour moi, car je ne voulais pas être fait prisonnier. Quelque temps après... j'ai trouvé le temps long, les bombardiers B26 sont arrivés sur zone, puis une Alouette! qui m'a récupéré, j'avais le visage ensanglanté. Les B26 ont procédé à la destruction du T6 et je suis passé par la base où un comité d'accueil m'a chaleureusement accueilli. Arrivé à l'hôpital, j'ai bénéficié... de 30 points de suture au front.
Le 18 luillet, 5 semaines après, le Sergent Michel Poinet reprend les vols et les missions. Parmi ses 8 citations, on relève : « Brillant sous-officier pilote de chasse, qui a suscité l'admiration de ses chefs par sa grande conscience professionnelle et son courage exemplaire. A eu maintes fois l'occasion de se signaler par sa compétence et son ardeur au combat ». « Sous-officier pilote chef de patrouille, qui fait preuve des plus hautes qualités militaires et professionnelles. Volontaire pour toutes les missions, s'est fait remarquer en toutes circonstances par la sûreté et la rapidité de son jugement, la finesse de son pilotage et la précision de ses tirs ».
Lors de son départ à la retraite, il totalise tout près de 4000 heures de vol sur différents types d'avions (Stamp, T6, NIIOI, MS 472, F47, Vampire, Mistral, Ramier, Mystère 2, Broussard et Fouga). Il est chevalier de la Légion d'Honneur, titulaire de la Médaille Militaire, de la Croix de la Valeur Militaire avec 8 citations (4 palmes, 4 étoiles, vermeil, argent et bronze), de la Croix du Combattant et du Titre de Reconnaissance de la Nation.
Sous-Officier exemplaire, le Sergent-Chef Michel Poinet a été choisi pour être porte-drapeau du comité de Rochefort de la Société des Membres de la Légion d'Honneur. Agé de 82 ans, il assure cette mission avec une dignité et un dévouement qui suscitent le respect de tous et font honneur au corps des Sous-Officlers et à notre premier Ordre National.Il est nouvel adhérent de la section FNCR de St. Froult

Article rédigé par Le Colonel (er) Amédée Ossant, Président d'Honneur du Comité de la Société des Membres de la Légion d'Honneur de Rochefort, membre de la S. FNCR de St. Froult.