Biographie
Né
le 12 mars 1952 à
Longwy,
en
Meurthe-et-Moselle. Jean-Marc
Todeschini
est le fils d'une mère au foyer
et
d'un père immigré italien travaillant
dans
une usine sidérurgique.
1971
: intègre l'Éducation nationale
comme
instituteur. Il deviendra maître formateur,
directeur d'école
d'application
puis
inspecteur de l'Éducation nationale.
1983
: entre au conseil municipal
de
Talanga. Il est premier adjoint au maire
de
1983 à 1989 puis adjoint chargé
des
affaires scolaires de 1994 à 2014.
Il
est également président de la
communauté
de communes du sillon
mosellan
de 2008 à 2012.
1997
: chef de cabinet du secrétaire d'État
aux
Anciens Combattants jusqu'en 2001.
2001
: élu sénateur de Moselle,
réélu
en 2011.
21
novembre 2014 : secrétaire d'État
aux
Anciens Combattants et à la Mémoire.
Le
monde combattant a changé. Les défis à relever ne
sont plus les mêmes. Mais les politiques de mémoire, de
reconnaissance et de réparation doivent être animées d'une même
ambition : préparer l'avenir.
Aussi,
je m'apprête aujourd'hui, avec autant de convictions et fort de mon
expérience passée, à servir le monde combattant qui a tant donné
pour notre pays, mais aussi à poursuivre une politique mémorielle
renouvelée à l'occasion du 70° anniversaire des années 1944 et
1945.
Nous
aurons à valoriser les lieux de mémoire qui sont les témoignages
de demain. Nous aurons à rendre hommage aux résistants et aux
victimes des camps de l'horreur. Nous aurons à nous recueillir, dans
le silence du respect des Morts. Nous aurons aussi à mettre à
l'honneur les survivants et à célébrer leur courage et leur esprit
de sacrifice. Nous aurons à leur donner la parole
pour qu'ils nous offrent des témoignages précieux,
qui leur survivront.
L'année
2015 sera celle de l'hommage de la nation à toute une génération
de combattants en train de s'éteindre. En rendant cet hommage, nous
valorisons et
célébrons les combattants d'aujourd'hui, ceux qui continuent de
s'engager par-delà nos frontières pour préserver
un idéal de paix pour lequel tant de leurs aînés sont tombés.
Je
veux saluer l'engagement de nos soldats d'aujourd'hui
en opérations extérieures pour qui j'ai la plus grande admiration
et je veux leur dire l'honneur et la fierté que je ressens à
travailler aux côtés du ministre de la Défense, Jean-Yves Le
Drian, pour m'assurer dela
juste reconnaissance de la Nation. Elle
doit être celle de toutes les Françaises et de tous les Français,
mais plus encore celle de la jeunesse invitée depuis des mois à
mesurer l'héritage de paix et de liberté arraché au prix de
grandes souffrances.
En
tant qu'ancien instituteur, je mesure parfaitement les enjeux pour la
jeune génération, celle qui n'a pas connu la guerre.
« Les
transformations profondes de la société française nous font un
devoir impérieux de veiller au salut de notre jeunesse »,
écrivait le ministre de l'Éducation nationale Jean Zay dans les
années 1930. Jean Zay qui fera son entrée au Panthéon le 27 mai
2015, en cette journée nationale de la Résistance.
Quatre-vingts
ans après, cette phrase demeure criante d'actualité. Nous aurons
ces prochains mois une occasion supplémentaire de témoigner de ce
lien indéfectible entre la Défense et l'Éducation nationale. C'est
notamment autour de l'enjeu de la transmission de
la mémoire et de l'éveil des consciences citoyennes que ces deux
institutions de la République aiment se retrouver.
Aussi,
je veillerai à préserver et à nourrir le lien intergénérationnel
pour que la jeunesse de notre pays, forte et fière de son histoire,
avance vers l'avenir avec confiance.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire