vendredi 6 mars 2015

Jean-Marc TODESCHINI secrétaire d'État aux Anciens Combattants et à la Mémoire.

 Biographie



Né le 12 mars 1952 à 
Longwy,
en Meurthe-et-Moselle. Jean-Marc
Todeschini est le fils d'une mère au foyer
et d'un père immigré italien travaillant
dans une usine sidérurgique.

1971 : intègre l'Éducation nationale
comme instituteur. Il deviendra maître formateur, 
directeur d'école d'application
puis inspecteur de l'Éducation nationale.

1983 : entre au conseil municipal
de Talanga. Il est premier adjoint au maire
de 1983 à 1989 puis adjoint chargé
des affaires scolaires de 1994 à 2014.
Il est également président de la
communauté de communes du sillon
mosellan de 2008 à 2012.

1997 : chef de cabinet du secrétaire d'État
aux Anciens Combattants jusqu'en 2001.
2001 : élu sénateur de Moselle,
réélu en 2011.
21 novembre 2014 : secrétaire d'État
aux Anciens Combattants et à la Mémoire.


  
Le monde combattant a changé. Les défis à relever ne sont plus les mêmes. Mais les politiques de mémoire, de reconnaissance et de réparation doivent être animées d'une même ambition : préparer l'avenir.

Aussi, je m'apprête aujourd'hui, avec autant de convictions et fort de mon expérience passée, à servir le monde combattant qui a tant donné pour notre pays, mais aussi à poursuivre une politique mémorielle renouvelée à l'occasion du 70° anniversaire des années 1944 et 1945.

Nous aurons à valoriser les lieux de mémoire qui sont les témoignages de demain. Nous aurons à rendre hommage aux résistants et aux victimes des camps de l'horreur. Nous aurons à nous recueillir, dans le silence du respect des Morts. Nous aurons aussi à mettre à l'honneur les survivants et à célébrer leur courage et leur esprit de sacrifice. Nous aurons à leur donner la parole pour qu'ils nous offrent des témoignages précieux, qui leur survivront.

L'année 2015 sera celle de l'hommage de la nation à toute une génération de combattants en train de s'éteindre. En rendant cet hommage, nous valorisons et célébrons les combattants d'aujourd'hui, ceux qui continuent de s'engager par-delà nos frontières pour préserver un idéal de paix pour lequel tant de leurs aînés sont tombés.

Je veux saluer l'engagement de nos soldats d'aujourd'hui en opérations extérieures pour qui j'ai la plus grande admiration et je veux leur dire l'honneur et la fierté que je ressens à travailler aux côtés du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, pour m'assurer dela juste reconnaissance de la Nation. Elle doit être celle de toutes les Françaises et de tous les Français, mais plus encore celle de la jeunesse invitée depuis des mois à mesurer l'héritage de paix et de liberté arraché au prix de grandes souffrances.

En tant qu'ancien instituteur, je mesure parfaitement les enjeux pour la jeune génération, celle qui n'a pas connu la guerre.
« Les transformations profondes de la société française nous font un devoir impérieux de veiller au salut de notre jeunesse », écrivait le ministre de l'Éducation nationale Jean Zay dans les années 1930. Jean Zay qui fera son entrée au Panthéon le 27 mai 2015, en cette journée nationale de la Résistance.
Quatre-vingts ans après, cette phrase demeure criante d'actualité. Nous aurons ces prochains mois une occasion supplémentaire de témoigner de ce lien indéfectible entre la Défense et l'Éducation nationale. C'est notamment autour de l'enjeu de la transmission de la mémoire et de l'éveil des consciences citoyennes que ces deux institutions de la République aiment se retrouver.

Aussi, je veillerai à préserver et à nourrir le lien intergénérationnel pour que la jeunesse de notre pays, forte et fière de son histoire, avance vers l'avenir avec confiance.





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