Retrouvez votre journal en numérique, "Transmettre le Devoir de mémoire "
dimanche 16 octobre 2016
mardi 4 octobre 2016
Forum des associations : la FNCR se fait connaître
A Soubise , au forum des Associations :
La
Section FNCR de St. Froult a participé au forum des
associations,
de Soubise :
Il
est important que l’on connaisse la FNCR, cette vieille
dame
vénérable née en 1922, et
ses objectifs : défendre les
droits des anciens combattants,
des veuves et des victimes
de guerre, les informer, les réunir et
créer un lien social,
faire connaître l’histoire de nos parents, défendre le devoir
de mémoire et le transmettre aux jeunes
générations,
Procéder
aux commémorations et aux hommages à ceux
qui ont donné leur vie
pour la France.
.
Ancien
combattant ne signifie pas vieux combattant et la
FNCR veut
accueillir tous nos militaires qui ont combattu
dans différentes
opérations ainsi que les sympathisants à
notre cause.
N’hésitez
pas à nous joindre :
Président national : Gérard Bieth :
gebieth@gmail.com
mercredi 28 septembre 2016
Témoignages d'un ancien combattant pendant la guerre d'Algérie
GUAQUERE ANDRE : SOUVENIRS
André Guaguère, ancien combattant et président de la Fédération FNCR de la Somme section d'Abbeville nous a quittés, voici quelques souvenirs qui sont des témoignages :
Faut il être inconscient, avoir le mépris du danger, ou
aimer le risque,
pour sauver son prochain ?
Algérie, le 21 mars 1958 dans l’Oued el Khen, à Ain Tedeles, dans la
région de Mostaganem, département d’Oran :
Dès la descente des
camions, la 4ème compagnie est prise sous le feu des rebelles.
Quatre camarades sont tués, plusieurs sont blessés. Les sections de Tirailleurs
se déploient et progressent vers l’Oued où sont retranchés les rebelles, puis
se mettent à l’abri des éboulis de terrain en attendant le rassemblement des
différents éléments du Bataillon.
Soudain, de la
droite, venant de la position de la 2ème section, arrive un
tirailleur. Il erre à découvert, crie, hurle, il a tout jeté : fusil,
cartouchières, casque et sac à dos. Ses gestes sont désordonnés, il avance en
direction des rebelles, puis se rabat vers André GUAQUERE qui pose alors son
sac mais garde son arme. Lorsqu’il arrive à sa hauteur, d’un bond, André parvient à le faire tomber au sol et tente de
lui couper le souffle en appuyant son Pistolet Mitrailleur sur la gorge pour
l’empêcher de se débattre et de crier. Arrive alors en renfort un autre
Tirailleur qui assomme le forcené. Celui-ci, inanimé, peut alors être évacué vers
l’arrière pour être mis en protection au sein des éléments de la section.
Algérie, le 17 mai 1958, dans les Gorges de Cherfa :
La 4ème
compagnie est engagée dans les gorges de Cherfa, à la recherche d’un fort
élément rebelle. Celui-ci se manifeste par feu nourri et important d’armes
automatiques.
Dès lors la
progression dans les gorges devient difficile, et elle s’effectue par petits
groupes qui exploitent au mieux les abris du terrain.
André GUAQUERE
progresse jusqu’à une corniche. Un peu en dessous de lui se trouve le Tirailleur PRUNIER
et un rebelle est en train de ramper vers lui. Il faut agir très vite. André
tire une courte rafale de Pistolet Mitrailleur dans leur direction, ce qui alerte
et sauve le Tirailleur PRUNIER Jean Pierre, d’une mort certaine.
Algérie, le 23 juin 1958, dans le Djebel Amour :
La 4ème
compagnie du 29ème Bataillon de Tirailleurs Algériens se prépare à
donner un 3ème assaut. Un tir de préparation est déclenché. Mais suite
à un problème de tir, incident dû à un défaut de munition ou autre, un obus
s’abat sur la compagnie et fait 8 morts et 17 blessés.
Le tir des
rebelles devient de plus en plus violent, une mitrailleuse MG42 arrose la
crète.
André GUAQUERE s’aperçoit
qu’André LIRZIN, voltigeur de pointe, fait des efforts pour se lever. Il est
couvert de sang. Un éclat d’obus lui a labouré le visage. Sous le feu des
rebelles, il quitte son abri et rejoint
le blessé. Tant bien que mal, il arrive à le traîner vers l’arrière pour le
protéger. Durant la manœuvre d’évacuation, il constate qu’un autre camarade,
est également blessé, il a le genou éclaté. Il repart alors dans sa direction, et
c’est avec beaucoup de difficultés qu’il arrive à le ramener en protection vers
l’arrière, pour le mettre à l’abri. Il prodigue les premiers soins aux blessés à
l’aide de pansements d’urgence, remplit leur fiche sanitaire, puis s’en
retourne vers son emplacement de combat.
Algérie, en octobre 1958, région d’Ouarcenis.
La progression
dans le massif de l’Ouarcenis est très difficile, depuis le matin, le 31ème
Régiment de Chasseurs Parachutistes a accroché et subi de lourdes pertes.
Le 29ème
Bataillon de Tirailleurs Algériens gagne la ligne de crête et découvre que des rebelles
sont en train de manœuvrer en bon ordre pour gagner d’autres emplacements de
combat.
Ordre est reçu
de se porter dans leur direction, pour engager une manœuvre d’encerclement.
Durant la
progression en terrain accidenté, couvert de végétation et de buissons denses, l’un
des Tirailleurs du Bataillon, Daniel TRIGAULT, marchant tête basse, ne
s’aperçoit pas du changement de direction pris par son élément. Il continue sa
progression droit vers les rebelles. Ecarté de ses camarades, il va droit à la
mort.
André GUAQUERE avertit
alors son chef de section et lui demande un point de chute pour le regroupement,
puis il part à la recherche du Tirailleur qui s’égare.
Durant cette
opération les soldats du Bataillon portent tous un foulard rouge de
reconnaissance. C’est ce foulard qui va sauver TRIGAULT. Durant la recherche et
au bout d’un long moment, André GUAQUERE entend du bruit sans pouvoir savoir de
quel camp est l’auteur de ce bruit. Il repère la personne et constate que celle-ci
porte un foulard rouge. TRIGAULT est
sauvé, André le ramène alors vers le bataillon.
En conclusion, de ces différents
événements, André nous confie que sa plus belle récompense est d’avoir sauvé la
vie de cinq frères d’arme.
André Demaret Vice-président de la section FNCR
mardi 27 septembre 2016
Hommage national aux harkis
Rochefort rend hommage aux harkis
et aux membres des formations supplétives,
25 septembre 2016
Chargés de lutter contre les combattants indépendantistes du Front de libération nationale (FLN), ils tirent leur nom du terme utilisé pour leurs formations, «harka» ou«mouvement» en arabe. Quelque 200.000 d'entre eux ont été recrutés par l'armée française, pendant toute la durée du conflit.
Au lendemain des accords d'Evian du 18 mars 1962, consacrant le retrait français d'Algérie, le gouvernement français rejette le rapatriement massif des Harkis.
Environ 60.000 Harkis parviennent toutefois à monter sur les bateaux pour la métropole, aux côtés des pieds-noirs, rapatriés d'origine européenne. Certains officiers bravent en effet les consignes, ne supportant pas de les abandonner.
samedi 24 septembre 2016
Cérémonie de la Libération de Rochefort - septembre 2016
En souvenir de la libération de Rochefort,
Septembre 1944
Septembre 1944
Puis Cérémonie avec dépôt de gerbes au Monument aux Morts :
jeudi 22 septembre 2016
Angoulême célèbre sa Libération
Maquis de Bignac : devoir de
mémoire
un jeune porte-drapeau, descendant d'un résistant du Maquis de Bignac |
Le 72è anniversaire du combat de Vénat a été commémoré jeudi dernier au lieu-dit « Le Poteau » à Saint-Yrieix, devant la stèle érigée sur les lieux du combat ayant opposé les résistants du maquis de Bignac à un convoi militaire allemand le 25 août 1944. Une action qui a eu lieu dans le cadre des opérations qui précédèrent la libération d'Angoulème.
Une cérémonie simple en présence des élus, de trois anciens résistants du maquis de Bignac et de nombreux anciens combattants.
«Le maquis de Bignac appartient déjà au passé. II serait facile de laisser l'oubli peu à peu s'installer, mais les anciens encore présents, et leurs enfants, petits enfants et arrières petits-enfants ont un tout autre projet : celui de garder la mémoire de ce groupe, symbole de la lutte pour la liberté, du refus de l‘asservissement et de la sauvegarde de la dignité humaine. Actuellement des actes terroristes sur notre territoire veulent menacer la paix. Dans ce contexte préoccupant , notre petite amicale témoigne de la volonté d'hommes et de femmes restant mobilisés pour défendre les valeurs républicaines et laïques », a indiqué Jean-François Charrier, le président de l'amicale, heureux de constater que la relève est assurée, le jeune porte-drapeau William Drapier. 12 ans et arrière petit-fils de maquisard, en est l’exemple.
Dans son allocution avant le dépôt de gerbes, Denis Dolimont a rappelé accueillir avec beaucoup d'émotion et plaisir les anciens du maquis de Bignac aux Vergeroux. «Nous sommes très attachés au souvenir de ce combat et aux anciens du maquis encore parmi nous. Je salue en vous tout particulièrement l'effort d'être toujours présents et d'être la mémoire vivante de ce combat. Nous allons ensemble faire en sorte de la perpétuer, d'autant plus que nous sommes aujourd'hui en guerre contre, le terrorisme et l'extrémisme, comme vous l’étiez étiez en 1944 contre les idéologies extrémistes nazies. Le devoir de mémoire est important afin de ne pas oublier que la liberté est un bien précieux et que nous devons être mobilisés tous ensemble, afin de la défendre.»
Jean-Louis LE BRAS Charente-libre
Dans les Vosges, Commémoration des combats de La Chipotte
Vibrant hommage au 102 anniversaire
de la Chipotte Saint-Benoît-la-Chipotte
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Hommage aux combattants de la Grande Guerre à Celles -sur -Plaine |
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Les enfants sont conviés à un moment d'Histoire |
Selon la tradition, le dernier dimanche d’août, des cérémonies départementales sont organisées aux nécropoles de Ménil-sur-Belvitte, Saint-Benoît-la-Chipotte et au carré militaire de Rambervillers.
" La Chipotte" , lieu de pèlerinage annuel des Vosges restera un des hauts lieux de Mémoire de la France, contrairement aux autres champs de batailles de la Grande Guerre, la spécificité du massif des Vosges est d’avoir été le seul front de montagne sur le sol français.
Il faut se souvenir que les Vosges ont connu des combats aussi sanglants que dans la Meuse " a évoqué Roger Burlett, 1er vice président de l’UDAC des Vosges mais aussi responsable de la France Mutualiste en poursuivant "La flamme du souvenir ne doit jamais s’éteindre ". Aujourd’hui, le col de la Chipotte offre à tous un havre de paix mais il y a 102 ans, durant l’été de 1914, souvenons-nous des combats de la Chipotte qui constitueront un des épisodes majeurs de cette immense bataille de Lorraine. Plus de 4 000 soldats français ont laissé leur vie dans la fleur de l’âge et dans des conditions cruelles pour nous donner le plus bel héritage qui soit : la liberté.
Après les allocutions relatant les douloureux événements, de nombreuses gerbes ont été déposées par les autorités au cimetière, puis au monument des chasseurs et des coloniaux.
Était présente notre section FNCR de Raon l'Etape avec son président Daniel Claudel
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